Vous déifiant belle à me languir d'Amour,
De grâces les vouloir vos plus douces liesses
Et ne point réfréner vos folles hardiesses
A vous aimer, mon Coeur, à vous chérir, Mamour!
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A nous remémorer nos accords, tour à tour,
Point vaines ne seront nos ardentes promesses
Et s'il me doit de vous accorder quelques messes,
Je me ferai vainqueur de votre Haute Tour!
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Tant adorée de nous, ô, Céleste, Déesse,
Auréolant mon Coeur, ma Reine, ma Duchesse,
A me ceindre le front d'un regard couronnant
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Et mon âme sacrant d'un Antique Hyménée,
O Divine Ambroisie, vous ma Dame bien née,
Gagnons l'Aire d' Amour d'Un seul Coeur rayonnant !
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ANONA
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