Les bois sourdent et signent leur incongruité
Délicates oraisons de feuilles qui fuient
Les bottes d’un hiver aux accents givrés
Musique quiète pianotée par le vent
Bruits de pas lourds réverbérés par une sente
Tambour volubile dans les détours, résonance
Abrupte, branches flétries, particules denses
Craquement dérisoire, encours des errances
Pépiements abstraits d’oiseaux mythiques
Qui oeuvrent dans l’impasse des arbres
Flûte enchanteresse, notes fragiles, effacées
Virginale partition, dentelles de flocons
Orgie de bruits disparates, moteurs, scie
Effarement, craintes glacent la nuit
Égarement des voyageurs, la forêt gémit
La cacophonie s’estompe, voile de minuit
raymonde verney
Commentaires
Un hautbois j'espère
merci
amitiés
raymonde
Un raie de lumière dans ce monde
de fantome
Merci Raymonde
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