"Rimez, rimez, il en restera toujours quelque prose." (Patrick Coppens)
La rime correspond à des sonorités identiques en terminaison des deux vers. La disposition des rimes peut être :
Â
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- suivie ou plate : AABB
- croisée : ABAB
- embrassée : ABBA
- mêlée : sans ordre
Â
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une rime peut être masculine (qui ne comporte ni de « e », ni de « es » ni de « ent » final)
ou féminine (qui comporte un « e » final)
Depuis le XVIeme Siècle l’alternance entre les deux est d’usage et elle est devenue de règle depuis malherbe.
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La richesse d’une rime est déterminée par le nombre de sons communs :
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- rime pauvre = 1 son commun (dernière voyelle tonique seule).
- rime suffisante = 2 sons communs
- rime riche = 3 sons communs (rime suffisante + un autre son devant).
- rime très riche = au delà de trois sons.
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On peut aussi jouer la rime sur plusieurs mots comme par exemple « la tour Magne à Nîmes »
Avec « l’atour magnanime ». enfin, cet exemple pourrait être aussi cité pour définir holorime, c'est-à -dire une rime dont le parallélisme est complet :
« Galamment de l'arène à la Tour Magne à Nîmes
Gal amant de la reine à l'atour magnanime »
Vers attribués à Victor Hugo mais qui semblerait être de Marc Monnier.
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Les règles classiques déconseillent de faire rimer un singulier et un pluriel ou deux fois le même mot. Les mots construits avec les mêmes suffixes doivent aussi être
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