Maladie grave du cerveau.
Crabe maléfique qui englouti souvenirs et mots.
Gangrène qui ronge et asservi.
Des pauvres gens de leur fierté en sont démunis.
Ennemie malfaisante.
Tu besognes dans l’ombre.
Tu ronges et détruis dans ta pestilence.
Avec lenteur et acharnement, ta victime sombre.
Perdent toute leur bibliothèque de souvenirs.
Ils sont là dénués de toute raisons.
La porte du savoir fermée à l’intellect.
Sans aucune réflexion ils sont comme en prison.
Sans but ni repaire ils vont dans leur errance.
Par cette dégénérescent impitoyable.
Dans une régression certaine ils retombent dans l’enfance.
Ils ne reconnaissent plus leurs proches cela est intolérable.
Pauvres hère terrassés par ce mal satanique.
Le regard vide et indifférent.
A l’âge de la retraite vous ne profitiez plus c’est cynique.
Vous subsistez sans émotion ni ambition.
Maman dans ta soixantième année tu es frappée.
Par ce mal abjecte.
Tous tes rêves et désirs sont happés.
Par cette nébuleuse dans ton crâne se jette.
Toi si féminine et coquette.
Tu te laisse aller et sombre dans un gouffre.
Sans orientation tu te perds dans les rue aux arbres squelettes.
Tes proches subissent et en souffre.
Bernard Perez.