Peu importe la couleur
J’apprécie la voix
Je parts sur la ville
Pour un bokite au thon
Je suis la vague
Du rhum, j’en bois
Qui m’emmène à la marina
Je devine tes yeux éveillés
Des cheveux à tout vent
Au quel les saintoises
Ont rendues les armes
Je rince mes yeux
Au passage des gazelles
Au vol des colibris aux instants éphémères
Allongé sur le hamac de venez
Bercé par le chant du coq
Je vois la mer
Les moustiques volent bas
Le ti punch au citron vert
Je décolle à midi
J’entends ta voix
Et au crépuscule j’allume le feu
Les grenouilles entrent en jeu
Le criquet imbécile
M’empoisonne la vie
Les chauves souris s’agitent
Mais échappe du poids de la chaise
Même rci ne compte plus les morts
C’st le temps de la valse naturelle
Et celle des autres.
Commentaires
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.