Ce matin je suis seul devant mon ordinateur.
A écrire des poèmes.
Les mots sortent gracieusement sans problème.
Ils allongent sur le papier blanc avec la précision d’un métreur.
Toute cette farandole de mots.
Je les couche sur le papier tels des marmots.
Ils sont chahuteurs et taquins.
Ils se mettent en ligne se tenant par la main.
Je prends un peu de repos sur mon canapé.
Devant la cheminée où crépitait un feu orgueilleux.
Le chat ronronnait à mes pieds.
C ’est là que tu m’es apparu mon fils revenu des cieux.
D’abord flou puis net.
Devant la fenêtre.
Je te vois dans ton gilet à rayure bleu.
Je n’en crois pas mes yeux.
Comme pour me consoler d’un regard plein de douceur .
Je ne peux me contenir et je pleure.
Tu me tends une main chaleureuse.
Ta présence est douce et silencieuse.
Je lève vers toi mes bras tremblant.
Je suis heureux ta sérénité est apaisante.
D’un geste rassurant tu me dis au revoir.
Dans mon chagrin et mon désespoir.
Je voudrai te serrer dans mes bras.
Ton sourire me console et adoucie mon désarroi.
Tu restes encore quelques instants auprès de moi.
Puis tu disparais pour un autre au-delà .
Mon fils Alexandre tu me manques tant.
Bernard Perez
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