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Quand les Montagnes s’effritent dans les plaines,
Que les Vagues cessent de se briser sur les falaises ;
Quand le monde est trop dur et la vie trop vaine,
Que la vie n’est plus pure et l’air devient de glaise.
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Rappelle-toi ce qui coule et frappe dans mes veines,
Souvient toi de ces instants qui blessent et qui plaisent ;
Garde de ma tendresse, elle est si pleine,
Regarde le vent, je te frôle, toujours, il te baise.
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Si l’aurore annonce, encore, son fardeau de peine,
Si la rougeur du crépuscule ressert des chaînes ;
Si la clarté du Soleil endolorie l’œil,
Si la nuit ne regorge que d’un opaque écueil :
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Aussi fort qu’un océan où chantent des baleines,
Je suis là , à côté, plein d’amour et de haine.
N'oublie pas comme je suis, pour toi, et comme je t’aime ;
N’oublie surtout pas, mes yeux, ma voix et mes poèmes !
Commentaires
Merci TOM
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