Un clown, ou deux peut-être,
Un nez rouge, sûrement
Se cache-t-il un traître
Au sein du firmament ?
Le soleil est parti
Vers un autre pays,
Raviver les envies de Dame Jalousie.
Dans les abysses en flammes
La colère a péri
Emportant tous les drames
Vers le fond de la Nuit.
Quand la lune s'est levée
Sur la Terre apaisée
Les nuages ont crevé,
Et la pluie a lavé
Le sang de la souffrance,
La folie de l'errance
Et de l'intolérance.
Ainsi, Dame Espérance
Revit le jour enfin,
Solidement arrimée
Au cœur d'un jour sans fin.
Naquit de la rosée
La multitude d'espoirs
D'un peuple sans pouvoir,
Qui marcha dans le noir
Puis gagna la victoire,
Tel le clown intérieur,
Qui veille au fond de l'Etre
Et surgit vainqueur
Quand il lui plaît de naître.
MAM, le 06/06/2011
Commentaires
Quant au clown intérieur, c'est cemui que tu dois trouver quand tu fais un numéro. Faire le clown, ce n'est pas jouer un rôle, c'est faire apparaître ton clown intérieur. En fait, tu restes telle que tu es sur le moment- gaie, triste...- et tu amplifies cet état en faisant ton numéro.
Merci encore.
L'alternance entre des rimes croisées et la même rime sur les quatrains donne un effet plutôt musical qui rend le poème agréable tant à lire qu'à réciter, à l'oreille.
Une bonne lecture en somme, merci !
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