L'heure vient de sonner à la Cathédrale
Et revoilà mes pensées qui s'emballent !
Je ne puis empêcher que le dédale
Des arceaux de « Chrysalide » dévalent
Devant mes yeux. Tels un vaisseau spatial
Ils traversent l'espace intersidéral,
Foncent vers un passé immémorial,
Se posent un instant sur la mer étale
De l'inexistant qui toujours détale,
Se ruent vers un avenir idéal
Et reviennent au galop, tel un cheval
Grisé par des heures de folle cavale,
Dans l'instant présent multilatéral.
Les images se faufilent en diagonale
Dans mon souvenir de l'oeuvre sculpturale,
Fleurissant dans ma mémoire en pétales.
Mais l'ombre soudain, avide animal,
Sur ce doux-délirant tableau s'installe,
Planant alors en un doute infernal.
Mais, moi, l'obscurité fondamentale,
Je n'en veux plus dans mon espace vital !
Ma vie ne veut qu'aurores boréales
Et joies indestructibles en part égales...
Alors je range mes images d'Epinal
Dans l'écrin blanc des brumes automnales,
L'heure sonne, je crois, à la Cathédrale !
MAM, le 03/02/2011