Une pure éraflure s’incise dans la porte de sa citadelle,
Sépulture en dentelure lactée qui scrute sa vue d’elle…
Elle l’ensorcèle et se voute au cintre de son sang :
Rien qu’elle ! Ces deux syllabes sonnent un son absent…
Seul, dans cette valse obscure de mots étoffés,
Qui s’écartent sur un bas rouge de soie mâchée.
Ces éclats de voix, prunelles d’yeux cachés :
Des pétales voies : Jumelle de Dieu tâchée…
La belle étincelle ravive un bout de l’âme endormie,
L’horloge éteint peu à peu celle qui attise la lame ennemie…
L’enchante un cygne dans sa douce robe immaculée :
Elle, blanches lignes émoussées, derrière la vitre, coagulée.
Ouvres là, donne lui ton âme qui draine ces caresses.
Laisse le grignoter chaque graine de ces pensées épaisses…
Ouvre cette porte ! Que ton vaisseau lisse laisse entrer la lumière :
Inonde le de ces cohortes ruisseaux : masses de rayons mères.
Tout s’arrête. Ses mots remplissent au souffre ma peau caduque.
Tout s’arrête. Dénudé, le fluide glacial s’engouffre dans ma nuque.
Tout s’arrête. Le battement se tait peu à peu… puis… Renaître ?
Tout s’est arrêté… Et sa douce mélodie aura empli mon être.
A toi.
Commentaires
Il est des moments comme celui là ou le temps s'arrêté. Des moments minuscules qui durent des millions d'années. Des victoires sur le temps. LA victoire.
Cher Tom, ce poème... C'est Du velours noir!
une Ode mysterieuse et lancinante,
un tourbillon d'Absinthe opiacé!
(pour une douce Succube?) on dirait...
Mais chut..
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