Nos ville jadis si paisibles et pleines de vie
Aujourd4hui transformée en cité dortoir
Bouquet de béton où règne l’insomnie
Délinquance juvénile arpente les trottoirs
Ancre de tous les vices
Comme un crabe démoniaque
Gangrène nos petites têtes blondes novices
Pris dans cet engrenage qui les arnaques
Certains adultes omnibulés par l’appât du gain
Leurs vendent une poudre à la couleur du sucre
Qui les hypnose et modifie leur destin
Devenus esclaves de cette accoutumance qui torture
Désœuvrés et hagards dans la rue traqués comme des bêtes
Pour une bague à la valeur sentimentale
Un coup de tournevis en plein cœur le coup est fatal
Dans les bar par grande beuverie
Provoque bagarres coup de pied sur le nez
Terrassés sur le pavé comme un pantin détruit
Les passants spectateurs malgré eux de cette bestialité
Dans ces guéttos où le travail est interdit de séjour
Les jeunes filles se vendent au pied des tours
Les enfants livrés à eux même aboient comme de jeunes chiens
Prélude d’une vie de loup sans âme pour son prochain
Ainsi vas la vie décadente de cette acropole
Où la cruauté et la haine sont portées comme des idoles !
Nous vivons dans une pauvre décennie
Où nous mènera-elle dans sa folie ?
Bernard Perez.
Commentaires
C'est bien nous les petits qui n'avons encor rien compris à leurs ruses mercanttilles.réveillons-nous.
Cette décennie n’est qu’un prélude.
Les précédentes en étaient le terreau.
Ce qui amène à penser que les réseaux,
Banlieues et politiques, loin d’être prudes,
Ceux parallèles, obscurs, donc financiers,
Seront de mieux en mieux à briller, équipés,
Que l’honnête citoyen, toujours à tenir la barre
De la morale pillée, hélas, devant le tintamarre,
De l’immondice de gens malsains à le défier,
De payer de sa personne jusqu’au seuil de l’enfer !
Max-Louis
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