Papa s'en va,
Quelle journée magnifique pour une balade en moto,
Mes enfants sont dans le jardin, ils font du vélo,
A mon passage ils me saluent, leurs visages souriants,
Ma femme n'est pas venue, elle se repose sur le divan.
Je me souviens de cette route traversant la forêt,
De ces parfums de Provence que l'on hume à plein nez,
Rappelant le tableau accroché au mur au-dessus du vase,
Et ce doux ronronnement du moteur sur un filet de gaz,
Me faisant oublier quelques heures les soucis du boulot,
C'est le bonheur assuré quand je suis en moto.
Le goudron noir refoule la chaleur accumulée,
C'est à cause du soleil qui a brillé toute la journée,
Et pourtant j'ai mal, je tremble et j'ai froid,
Qu'est-ce que je fais là , et ces gens autour de moi ?
Ma vue se trouble, mais des images me reviennent,
Je vois sur ma droite un mas provençal refait à l'ancienne,
Entouré d'un grand champs de vignes sous un beau ciel bleu,
Et une famille à l'ombre d'une tonnelle, ils ont l'air heureux.
Arrêtez le hurlement des sirènes, je n'en peux plus,
Et cet homme qui titube en répètant "je ne l'ai pas vu",
Aidez-moi à me relever, j'ai une balade qui m'attend,
Je ne comprends pas, dans ma bouche ce goût du sang.
Enfin ils ont compris, ils se sont tus, je peux me relever,
Maintenant rien ne m'arrête, je peux même planer,
C'est curieux ce corps qui repose au sol, tel un pantin,
C'est donc à ça que je ressemblais avant de m'évader ?
Qui aurait pu imaginer un instant, encore ce matin,
Qu'en prenant ma moto je ne reviendrai plus jamais ?
Je pleure de n'avoir pas eu le temps de vous dire au revoir,
Prenez soin de vous, Papa ne rentrera pas ce soir,
Ma femme, mes enfants, je vous aime mais en vain,
Car le destin m'a fait croiser la route d'un assassin.
Quelle journée magnifique pour une balade en moto,
Mes enfants sont dans le jardin, ils font du vélo,
A mon passage ils me saluent, leurs visages souriants,
Ma femme n'est pas venue, elle se repose sur le divan.
Je me souviens de cette route traversant la forêt,
De ces parfums de Provence que l'on hume à plein nez,
Rappelant le tableau accroché au mur au-dessus du vase,
Et ce doux ronronnement du moteur sur un filet de gaz,
Me faisant oublier quelques heures les soucis du boulot,
C'est le bonheur assuré quand je suis en moto.
Le goudron noir refoule la chaleur accumulée,
C'est à cause du soleil qui a brillé toute la journée,
Et pourtant j'ai mal, je tremble et j'ai froid,
Qu'est-ce que je fais là , et ces gens autour de moi ?
Ma vue se trouble, mais des images me reviennent,
Je vois sur ma droite un mas provençal refait à l'ancienne,
Entouré d'un grand champs de vignes sous un beau ciel bleu,
Et une famille à l'ombre d'une tonnelle, ils ont l'air heureux.
Arrêtez le hurlement des sirènes, je n'en peux plus,
Et cet homme qui titube en répètant "je ne l'ai pas vu",
Aidez-moi à me relever, j'ai une balade qui m'attend,
Je ne comprends pas, dans ma bouche ce goût du sang.
Enfin ils ont compris, ils se sont tus, je peux me relever,
Maintenant rien ne m'arrête, je peux même planer,
C'est curieux ce corps qui repose au sol, tel un pantin,
C'est donc à ça que je ressemblais avant de m'évader ?
Qui aurait pu imaginer un instant, encore ce matin,
Qu'en prenant ma moto je ne reviendrai plus jamais ?
Je pleure de n'avoir pas eu le temps de vous dire au revoir,
Prenez soin de vous, Papa ne rentrera pas ce soir,
Ma femme, mes enfants, je vous aime mais en vain,
Car le destin m'a fait croiser la route d'un assassin.
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Bravo
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