S ilence, regardez, cette femme, c'est ma mère,
O h oui, je vous le dis, elle en a fait des guerres.
I mmuable soutien, ravissante égérie,
X énophile des personnes et de tous gens d'esprit.
A ltière et frêle aussi, elle défie les printemps,
N ée à l'aube de troubles et bien funestes heures,
T émoin des désordres et des crimes de ces temps.
E lle exalte en son sein de juillet le miroir
D ebout dans le soleil et ignorant la peur.
I mmortelle comme la fleur dans la lumière du soir,
X éranthème dans mon cœur qu'elle nourrit d'amour.
A t'elle de quelque fée gagné le sortilège ?
N 'en déplaise aux envieux qui restent sur la berge.
S ilence, regardez, plus besoin de discours.
M ême à l'aplomb du temps passé,
A lors que nos ailes blanchissent,
M aman tu n'es pas surannée.
A nniversée, ton front si lisse
N argue soixante dix années.
Commentaires
Un bel hommage que cet acrostiche
Max-Louis
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