Sonne, sonne, balance-toi d'un temps régulier,
Ton métal gris et froid brille dans la lumière,
Il me donne ce sentiment de paix et sérénité,
Je t'observe, argent à l'allure si princière.
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Métal noble mais bien plus humble que l'or,
Tu en demeure le valet serviable et reculé,
Dans l'ombre de sa majesté : que je t'adore !
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Sonne, sonne, balance-toi selon la mélodie,
Qui t'est propre. Pars et reviens sous mes yeux,
Le gris pâle et brillant réchauffe ma journée assombrie.
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Tu dépasse la simple chaine de métal gris,
Car ce que tu représente me soutient et
Me sourit à travers ton image. Ces êtres aimés,
Qui t'ont donné à moi, y mettant leur amour infini.
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