Petit rongeur roux
Qui partage son arbre avec les hiboux
Aux aguets sur une branche la queue en panache
Il scrute l’horizon du haut de son arche
Insouciants ils caracolent de branches en branches
Dans leurs jeux truculents dérange la mésange
Ile descendent à terre cueillir les noisettes parmi les pervenches
Leur cavalcade les conduit tout près d’une grange
Où un gros matou au soleil somnole
Surpris , d’un bond se hisse au sommet d’un saule
Haletants et apeurés se cachent dans une cavité
Ils y resteront jusqu’au crépuscule pour s’éclipser
De retour dans leurs nid douillets
Se blottissent pris de tremblote
Puis s'endorment sous la lune qui les emmaillotent
Recouverts par un manteau d’étoile
Bercés par la grande ours qui les envoile
Les voilà parti au pays des noisettes géantes
Qui les hypnose et les enchante
Malheureusement la vie est autre
Dans les sous bois règnent des prédateurs sans merci
Sur ces écervelés se vautrent
Finissent engloutie dans un ultime cri
Soyaient vigilants fils de la terre et du soleil
Dans la pénombre le mal vous guette dans votre sommeil
L’histoire de ces petits écureuils écervelés
Dans la vie de tous les jours doit vous interpeller
Bernard Perez.
Commentaires
(petit aparté: le 1er quatrain est au singulier puis les autres au pluriel...)
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