Roi de la basse-cour.
Tu règnes sans partage sur ta cour.
Tu es vêtu de plumes étincelantes.
Tu parades d’une fierté arrogante.
De jeunes prétendants contestent ton règne.
Ils convoitent ton harem.
Sans cesse tu es sur le qui vive.
Tu as l’œil expert et vif.
D ’un coup d’aile ou d’un gloussement.
Tu repousses tes rivaux devenus gênants.
En père attentif tu veilles sur tes poussins.
Goupil en maraude n’est pas loin.
Tous les matins en fier petit soldat.
Tu montes sur le fumier et chante sans relâche.
Tu réveil la maisonnée avec éclat.
Le grincheux fermier te brandit sa hache.
A l’heure du repas tu conduis ta famille.
Sur le près voisin a la recherche de graines ou chenilles.
Le bélier maître des lieux intrigué par ton ardeur.
Te charge et te chasse avec ferveur.
Tu rassembles ta troupe.
Rappelle à l’ordre les écervelées à la mémoire trop courte.
La fermière vous lance des graines à la volée.
En roi incontestable tu te nourris le premier.
Le fermier est content de te voir avaler ces grains.
Il s’éloigne en salivant, il se frotte les mains.
De bons légumes dans l’écuelle.
Bardé d’huile, tu finis en coquelle.
Bernard Perez.
Commentaires
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.