Â
J e n’ai pas très envie de me souvenir,
E t encore moins de les revivre,
Â
S es propos blessants qu’il pouvait tenir.
U ne fois que sa dose d’alcool l’enivre,
I l ne peut s’approcher de moi
S ans me bousculer, je deviens sa proie.
Â
U ne nuit noire parmi tant d’autres,
N e pouvant m’endormir complètement,
E n titubant le voilà qui se vautre,
Â
F auchant au passage quelques vêtements.
E mpoignant une ceinture qui traînait là ,
M e l’enroula autour des poignets,
M e serrant si fort que la douleur me suffoqua.
E n une seconde j’étais fermement ligotée.
Â
B redouillant des tas d’insanités,
A busant de ma mauvaise posture,
T omba sur moi une pluie de grossièretés.
T out en frappant, cria des injures.
U ne fois de plus, il eut raison de moi.
E t moi je jurais que c’était la dernière fois…
Commentaires
Ça prend aux tripes, oui. J'ai essayé d'imaginer ce que ressent une femme battue, mais peut-on imaginer la détresse qui la suit au quotidien...
et je songe ,que trop de cris au loups
camisole cette triste veritèe des coups
qui croire , quand la vrais se mele a la calomnie
qui sont les victimes? c elles qui en silensence se taisent ?
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