Nos yeux, par l’espace empli
de l’alliance des mots
au chant lointain du griot
tomberont au drap des nuits.
La courbe y sera infinie
et la mélodie silencieuse
m’y bercera de fièvres heureuses.
Vers l’aube à la cime des arbres
nous regarderons hébétés
la douceur cotoyer le marbre
et les encens de l’avenir
nous guideront au creux du sillon
d’une terre renouvellée.
Sans doute aux comètes nous parlerons ;
Il y a tant de ciel à remplir !
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Arnaud-Christian TARABELLA
Nouméa
4/11/2004