L’ARBRE EST SEUL
Submergés par la vie
Arsenal qui harcèle,
On court dans les stances
Éperdus d’existence.
Le désir est une onde
Qui respire aussi,
Pour une seule seconde
On chante la vie.
Et l’écorce nous déchire
On crache et transpire,
La fiente du corps
Par tous les pores.
C’est la guerre dehors
Qui nous dévisage,
Alors qu’on s’envisage
Toujours demain mort.
L’arbre est seul
En son chemin,
Demain nous mène
En son linceul.
2008 / 2009