Lorsque ma vie est ce sourire absent
Cassé par l’habitude
Du viol de mes pensées
Lorsque mon combat est évanescent
Comme un esprit errant
Issu des entrailles
D’un passé odieux et haineux
Je m’invite à suivre
Inconsciemment
Une armée de robots
Fabriqués par la volonté
D’un ordre renégat et idiot
Et des sirènes lasses
Dans les océans profonds
Me font signe
Et m’accostent de leurs chants
Qui ressemblent
A ces vagues successives de plaintes
Ramenées par une marée
Désormais éteinte
Lorsque ma vie est ce vide percutant
Percuté par le chaos gigantesque
D’un délire devenant inerte
Pour fuir ce mal
Mal des gens normaux
Réglés comme des machines
Je m’engouffre dans un sourire vainqueur
Puissant comme un désir intérieur
Féerique comme un signal d’ailleurs
Et lorsque enfin, ma vie rit
Comme dans la joie d’un enfant
Fusant tel un souhait parfait
Je protège la parole d’un fou
Qui libère son temps
Dans un autre temps
Enfanté par un univers
Absolu et clément
Qui rassure sa peur du présent
Et lorsque finalement
J’atterris après avoir volé
L’autre me plait si fort
Que je le transforme
En héros légendaire
Qui maîtrise enfin sa destinée
samedi 12 juillet 2008
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