que mon âme, froide, demeure,
en ce long dimanche de glace,
dans les souvenirs où je me meurs,
car dans tes bras je n'ai plus ma place.
que mon coeur, triste, s'arrête,
si tes baisers se refusent à mes lèvres.
dans ma vie n'existe plus de fêtes,
puisque ton corps ne me donne plus la fièvre.
que le ciel, gris, persiste,
puisque tu ne prononces plus mes "petits noms".
j'ignore pourquoi à mort je résiste,
puisque je ne peux partir en portant ton nom.
que mon décor, fade, se casse,
puisque sans rien dire tu t'en es enfui.
en ce long dimanche de glace,
où je pleurs mon ennui.