Vois-tu l'amour humain se désagrège ...
Une valse, un faux pas, deux arpèges
Le temps sèche tous les bouquets de roses
Mais mon amour pour toi, c'est autre chose
Ainsi combien de fois t'ai-je attendu
Cœur serré, mais à l'heure aux Rendez-Vous
J'aurais voulu que se pressent, j'avoue,
Tes pas vers moi... ils ne sont pas venus
Tout au fond je murmurais ton prénom,
Des jours et des nuits de l'année entière
Le cœur plein de souvenirs, d'émotions
Oui pour toi j'ai remué cieux et terre
Tu t'imaginais m'avoir entendu !
Mais tes yeux s'enfuyaient ailleurs déjà
Mais j'aurais tant aimé que tu me vois !
Et peut-être m'aurais-tu répondu
Le vide est peuplé tu ne le sais pas
D'une foule d'êtres, d'ailes, et d'yeux
Le bien voyant y croit si peu ou pas
L'aveugle est bien celui qui voit le mieux
Et lorsque tu auras suffisamment
Perdu le temps précieux de chaque année
Te rappelleras-tu que je t'attends
Tout en haut de la tour de l'Escalier
Tu grimperas tes marches et après
Tout en Haut s'ouvre la salle à manger
La table y est dressée tout y est prêt
Le couvert est d'or massif, martelé
Les flammes du chandelier illuminent
La table où paix et joie, avec Moi, dinent
Mais ma Présence te fera pleurer
Comme l'enfant perdu et retrouvé
Vois, la bague de serviette est creusée
Dans du bois très précieux où sont gravés
Les mots de mon éternelle tendresse
avec ton nom. L'Amour tient ses promesses
Michel-Paul-MarieL
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