Le temps passe en laissant des traces

et tu es là mais rien ne se passe

j'ai longuement attendu,

ce premier pas qui ne tenait qu'à toi.

Puis ce soir-là dans la rue, alors qu'il faisait nuit

on s'est longuement regardés, debout, sous la pluie.

je voulais courir vers toi mais mes jambes m'en empêchaient,

je voulais te crier "je t'aime" mais ma bouche s'était scellée.

Ton regard me consumait de l'intérieur,

et ces quelques mètres qui nous séparaient me fendaient le coeur.

Soudain mes jambes se sont décoincées,

j'ai couru vers toi mais trop tard tu tétais déjà éclipsé.

Ma bouche s'est ouverte pour pouvoir t'appeler,

mais j'ai préféré fermer les yeux pour pouvoir pleurer.

Commentaires   

#4 tizette 27-03-2010 20:04

Tient , ton poème me parle ....

#3 sylphide 01-03-2010 17:26

A trop hésiter, il arrive qu'on perde ce à quoi l'on tient...c'est le cas ici, il ne reste que les yeux pour pleurer...
( d'accord avec Lenia: la mise en page est un peu farfelue, mais si c'est ton choix, pourquoi pas? )

#2 Lenia 27-02-2010 23:24

L'idée n'est pas mal, mais ta mise en forme ne la met pas en valeur...
Un grand regret : des parties non espacées, donnant une impression de "fouilli" un peu désagréable, ce qui est bien dommage. En outre, de là, les variations de police me prêtent un peu à confusion de par cette mise en forme.

Je ne saurais trop te conseiller d'aérer tes textes pour les mettre à leur juste valeur

Bonne continuation, et j'attends avec impatience la suite de tes écrits.

#1 Scotty 27-02-2010 16:31

Pour le texte, je trouve çà bien d'exorciser son mal être, c'est un remède génial, continu...
Pour la morale,l'avenir te diras que le hasard fait bien les choses

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