Etourdi par une valse à trois temps, Hugo s’était allongé dans l’herbe humide.
Il rêvait, à présent.
Cela faisait longtemps, qu’Elle n’était pas venu le visiter :
Il avait tout fait, pour d’un geste, la figer.
Elle…à sa mémoire intime,
Ses yeux émeraudes, travestis de bleu,
Pour confondre les cieux,
Son odeur,
Son teint
Il ressentit cette apparition comme une lacération, vive et profonde.
Un souffle chaud envahit son oreille gauche : Elle chuchotait.
Des vibrations imperceptibles
Le long de sa jugulaire coulaient …
Que disait-elle bon sang ?
Ce fut l’instant violet
Qu’une araignée choisit pour le piquer au pied.
A moitié extrait de son rêve, il tenta de s’y replonger.
Cela faisait si longtemps…
La retrouver…
La goûter…
Vite, aller.
De ses mains ruisselantes,
Elle repêcha le naufragé
Il senti une caresse velours
Le long de ses jambes remonter...
Ses mains ?
Figé,
L’Ange s’en est allé,
Par une araignée dévoré.
A ton amitié.
Commentaires
En fait, ces deux là s'adorent mais loupent le coche à chaque fois. Espérons qu'un jour ils trouvent l'espace temps leur permettant de prendre des formes compatibles...
Une solution :
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