Pamphlet

J'aime les tocs plein d'éthique
Et tous ces tics en toc ,
les autodidactes d'actes épiques
Dans le dénie de notre époque ;

Pour mes acolytes , les roms
je braderais la rome antique ;
Sous le manteau , en kit
le philanthrope sérum .

A chacun ses reves
A chacun ses solutions :
Surtout aucune trève
Face aux discriminations.

Ma patrie c'est l'homme,
Ma frontière l'univers,
Ma religion gulliver
Les voyages en cent tomes.

Quand les centimes font l'homme
Reste l'ultime sentiment :
Je suis un donc nous sommes
En plus du meme continent !

Tu es ici chez toi ,
L'herbe repousse quand on la coupe ,
Je t'en prie sers toi
Et l'on t'attend pour la soupe ...

Toi gitan,manouche,tzigane,rom,forain
Toi,sédentaire,nomade ou va rien
A nous de mettre les pendules à l'heure de notre époque;
Arrette ton char ben-hur , ya césar qui fait du stop !!

D'amour ou de mort...!

Abondant, médiocre, qui saurait l'abjurer ?
l'appétence, en demeure à ne point scarifier,
est en sénestre l'apologie de celui qui écrit,
Au diable, la médiocrité en celui qui médit !

Louable, pendable, où est la stricte vérité ?
Cette dextérité, en aveux à tout magnifier,
Composer de ces mains de vils échotiers,
la banalité, pour ceux qui se maudissent.

Bon sens, chaos, comment les différencier ?
L'apolitiquement correct, pour tout fifrelin,
Rassurer en son sein de vives ravissements,
Le mensonge, pour ceux qui ce vomissent.

Empiriste, fabuliste, que serait cette fatuité ?
A vivre de vives idiotismes en bambochade,
Sustenter de mille munificences l'indigent,
S'anatomiser à poursuivre mille billevesées.

Denis.

 

La surchauffe du système,

Me fournit un bon thème

Et avec amertume

Je laisse courir ma plume.

Krach ! La branche a cassé

Sous le poids des années

De curée, d’insouciance

Jusqu’à la déchéance.

Clac ! Sur mon visage,

Une trace de l’outrage.

Beaucoup se sont gavés

Mais nous on va payer.

Prix à la hausse, chômage,

Contemplez le carnage.

Chercher des solutions

Pour une absolution

Quelle blague ces dirigeants !

Moi je dis qu'à présent

On va revenir au troc

Imaginez le choc...

 

 

Un peuple de poètes a pris le pouvoir

Quelque part

Dans une histoire

 

Et dans la fin blême

D’une logique désespérée

 

Meurt l’ancien

Pour que se lève le nouveau

 

Alors que s’inaugure aujourd’hui

Le règne de cœurs

Mis en appétit

Par les nourritures de la liberté

 

Samedi 3 septembre 2011

 

 

Il fut un temps où je pensais,

En cime de flèches aux fers forgés,

Tournant aux sens de tous les vents,

Aux braves guerriers, partis devant.

 

Il fut un temps où je chantais,

Relevant morts post hérités,

Complainte en hymne aux vers puissants

Dans des tranchées à boue de sang.

 

Il fut un temps où je pleurais

Sous sels et cieux d’indigo blet,

Paré d’éclats de paix semblants,

Les yeux rubis de mes enfants.

 

Il fut un temps où je sifflais,

Non point en traître démasqué,

À Saint-Denis, Paris, Saint-Jean,

Tel un Gavroche éblouissant.

 

Il fut un temps où je riais

Devant Praline qui enfantait,

En Condate, un charmant méchant

Qui bientôt fit trembler les grands.

 

Il fut un temps où j’espérais

Aux amours nées de libertés,

Aux égalités des pigments,

En la fraternité d’antan.

 

Mais aujourd’hui Ghalina sait

Qu’un jour, en roi je reviendrai ;

Nouvel espoir en conquérant,

Chanter du haut des clochers francs.

 

Ghalina, ô Gauloise Dorée,

Je suis ton fils, et tu le sais.

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...