Muses et Chimères
Tout les poèmes au sujet des muses, des sources de l'inspiration et aux chimères...
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Fuseaux marqueurs des temps,
Des passements de lignes.
Filées affres des vents,
Aux rouges sangs de vigne.
Perdue l’unique trame,
En flèches décochées.
Les humeurs anagrammes,
Aux rêves accrochées.
Vers d’autres directions,
Des crochets ravageurs.
En essais réfection,
Dentelles de bonheurs.
Chaînes d’unions ratées,
Autels à fins de fuir.
Aux pilons rejetés,
Livres de déplaisirs.
De ses mains fourvoyées,
Factrices de misères,
Pour tant de destinées,
La vie est dentellière.
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Ce soir c’est fête en Acropole,
Ça sent bon les vapeurs d’alcool.
C’est l’heure où Silène le satyre
S’assied à ma table des délires.
Au rendez-vous des griseries,
Dans la moiteur d’un soir béni,
J’y ai retrouvé ma moitié :
La fée aux cheveux d’anxiété.
Égayant ma mélancolie,
Elle revient, ma belle folie.
Un moment je vais m’évader ;
Ce soir, ça y est, c’est décidé.
Volutes et fumées poisseuses
Tutoient, pelotent les serveuses
Qui offrent aux monts du Summum
Les naufragés du delirium.
Bouteille à la panse joviale,
Tu fais de moi le marsupial
Qui, branche en branche et frénétique,
Arrive aux cimes d’arbres euphoriques.
Quand Dionysos, héros divin,
Me mène aux champs élyséens,
Répondant à mes gourmandises,
Mon temple intérieur se divise.
Mais un nectar vermeil et dense,
Comme une suave récompense,
Emplit de senteurs ritournelles,
Mes parois nasales, ma cervelle.
Alors repart l’allégorie
Dans une douce pharmacie.
Mes maux se sont bien dispersés ;
Mes joies reviennent comme espéré.
Ce soir, ça y est, c’est décidé,
Demain, c’est sûr, je reviendrai.
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Ils étaient quinze à espérer
En l’arrivée d’un grand Argus
Ils étaient quinze à détester
Cet assassin Duroy, sale gus
Du ban d’Arguin pour paradis
Passage certain vers les enfers
Lambeaux de toiles ils ont brandi
Bravant la mer et ses colères
De vents contraires en nuages noirs
Sur une forteresse bancale
Ils se sont mués en désespoir
Pour des ténèbres cannibales
Soleil marin en contre-jour
Jauni de pleurs et de souffrances
Fait poindre au loin un nouveau jour
Annonçant la fin de l’errance
Les couleurs s’animent quelque part
L’espoir est ainsi revenu
Les naufragés doivent au hasard
Un salut qu’ils n’attendaient plus
En clair-obscur fouettant les âmes
Le bois qui craque, la voile qui bat
Voilà l’humanité infâme
Sur un radeau résumée là.
À Théodore Géricault qui, si je ne m’abuse
Peignit le radeau de la Méduse.
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Les vents abîmés t’ont menée à lui
Sous les embruns salés de larmes tues.
Tu croisais au large des mers alanguies
Sur un frêle esquif d’amours perdues.
Puis, par un phare éclairant de ses pâles fanaux,
Tu t’es vue guidée vers des côtes morcelées
À la découverte d’un matelot et de ses maux
Qui, finalement, ne fait que te ressembler.
Mutines, sur le pont des incertitudes,
Ta fougue et toi êtes parties à l’abordage
D’un vieux gréement en route vers un sud,
Sans vous soucier du poids de ses âges.
De ses senteurs de poivres et d’agrumes acides
Tu t’es éprise, enivrée et oubliant
D’anciennes lèvres aux velours insipides
Qui te disent encore qu’elles t’aiment tant.
De ses voyages consignés en fond de cale
Tu sais si peu, mais ils t’auront servi,
Après tempêtes et explications bancales,
À te défaire de liens aux cuirs attendris.
Ainsi crois-tu que les sirènes vont s’émouvoir
De te connaître heureuse et presque libre.
Mais sur une île une âme garde l’espoir
Que de nouveau, pour elle, ton cœur vibre.
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Angloutit par la passion
Ils ont perdus la raison
Passant de l'oréol aux cornes
Se durcissant pour gagner le trône
Ou règne le chaos et la confusion
Tout ces cœurs en fusion
Changeant même le plus pur des anges
Pour qu'enfin il se range
Dans les rangs de l'amour
Anéantit par le nombre de jours
Il finira par ne plus en pouvoir
De ne rien savoir
Et il se finira dans un dernier cris
Ce pauvre petit ange
Qui trouve ça bien étrange...
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...