J’ai accepté,
Durant des années
Avoir les pieds
Et les mains liés;
Mes poings ; j’ai refusé
De les lever pour me rebeller…
Alors, quand un jour,
Un camion très lourd
A tué ma première vie,
Mon esprit a eut envie
De tout relativiser
Sauf ; ma chère liberté…
Pas simplement, juste
Une liberté qui frustre
Ou qui vous rend rustre,
Mais celle où vous redressez le buste
Comme les vieux arbustes,
Pour défendre la cause injuste…
Puisque la vie me permet
De n’être plus son serf,
D’échapper à une vie routinière ;
J’ai décidé d’offrir ma liberté
A un être pur ; dans la misère
De sa vie, sans la débauchée…
J’offre ma vie sans calcul,
Sans l’orgueil de l’homme vaincu
Qui ne rend pas, la chance reçue,
En partage, Ã une personne abattue
Par ses souffrances, mal vécues ;
Ma liberté je lui offre toute nue,
Pour la voir renouer avec ce bonheur perdu…
Georges Adrien PARADIS Ã Limoux le 09 septembre 2011 Ã 14h00