Urbain
Pour les poésies à style urbain.. Ni Slam... Ni Rap...
Ma clopinette
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L'alibi que je m'octroies
Est perfide et sournois
Mais ô combien bénéfique
A mon mental oppréssé.
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Quelle sensation divine
D'aspirer une bouffée de nicotine
Et d'éprouver pendant quelques minutes
Le répit tant recherché
Au milieu de tout ce tumulte.
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Plaisir chimérique et cruel
Quand Envie et Raison se battent en duel,
La clope au bec comme bouclier,
Je cède aisément à cette manie usuelle
Sans remords ni culpabilités.
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Ma clopinette que j'aime tant,
Je ne conçois pas pour l'instant
Me séparer de ton précieux présent.
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Et tant pis pour les conséquences,
Quand l'addition me sera donnée,
A l'heure de passer à trépas,
J'assumerai mon péché,
Je ne pourrai m'écrier : "je ne savais pas !"
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Mira
sortir mon coeur de sa cage
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- Écrit par haut le coeur
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j aurai voulut ne plus être sage
sortir mon coeur de sa cage
mais la raison revient sans cesse
et dans ces tourments m oppresse
je prie chaque jours pour être
et je n arrive pas a renaître
d une vie bercée de lassitude
ou le moral n a pas d altitude
mon âme se flétrie sans eaux
quel amour brisera par son flot
le mur dans lequel je m enferme
bien a l abri des désillusions
mais qui me prive de passions
de grâce que le temps se fige
sur un doux moment de vertige
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Sortilège
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- Écrit par Tom
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Elle, elle était là . A plat. Perdue dans le noir.
Lui tapis ici par là . La regardais hagard.
La petite pépite crépite dans son coeur :
Aie ! La belle n'a t elle pas elle aussi droit au bonheur ?
Sorti de son tapis : il tape ! Bing ! Droit dans le mile :
Mille épis de mais aux milles feuilles et roule hop sur son île.
ÃŽlotage dans un bocage. Belle cage, cage a lapin, bidonville !
Elle, la belle, se faufile entre les fils de la toile...
Elle est belle. Un faux filet de barbaque... au poil !
Il rêve... rêve de la voir feu arriver dans sa poêle !
La croquer accroc au noir bleu de ses yeux : oh sa moelle...
A lui le tour de manège : attraper le pompon au dej'
Elle hésite, évite le contact. Sortilège trop lège :
Le marabout l'a mis à bout, à bout de nerfs !
Le marc a café se marre. A bout de souffle : tout à goût casher...
Lui, il s'étale à coup de pétales fiers et doux amers.
Elle, elle tourne du regard délétère...
Ses doigts, artères, montre une alliance prison éther.
Corrosif, l'anneau austère : le rêve enterre.
Lui, à Terre, il s'étouffe... bouffe la poussière !!!
Un instant - sans s'épancher dans ses pensées - pigé ?
Il avait sagement envisager de la figer.
La figer si belle et lui aussi la garder en cage...
Hommage à sa beauté : la réserver sans partage.
Mais... assise au virage, elle, elle n'a pas vu son vrai visage.
Lui étendu sur le rivage, sage, il rage contre son mage.
Peu importe le sortilège, là s'arrête le manège.
Elle part dans son port privilège et lui abrège.
Là , tapis, ici par là , il regarde blafard...
Il guette et mate la belle qui part. Échec et mat ! Trop tard.
Dans son appart doré - seule - avec son anneau, le soir,
Elle, elle regrette son lascars au regard hagard.
Le sortilège - pas si lège - un bobard traquenard.
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La démocratie est tombée
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- Écrit par Tom
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Tu m'as dis
Plante toi devant et écris
V’là une heure que j’ suis ici
De mon corps
Rien ne sort
Si... un souvenir jailli
Comme une saillie...
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Un massacre en chaine
Dans la jungle urbaine
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Construites il y des décennies
Dépouillées petit a petit
Par les faunes ennemies
Leurs voix qui frappent
Aphones anémies
Dans ses trappes
Tiraillent
Crache ses entrailles
Une à une cisaille
Ferrailles cassées
Murailles blessées
Ses rideaux de fer
Hante le mâchefer
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Chante la misère
Au vent amer
A demis cri
Ces mots écris
Écris en vers
Amours à l'envers
Mille tonnes de colère
Arrachent la poussière
Tremblent la terre
Ces murs austères
S'effondrent en poussière
Coup de tonnerre
Aux tripes
s'arrachèrent
Crève l'ordure
Enterre ce sang impur
Mes veines blanchies
A la craie de ce gâchis
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J'habitais lÃ
Zone A
Tour seize
Étage treize
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10 tours
Au détour
d'un Carrefour
Sont tombées
1000 passés fusillés
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La démocratie pulvérisée
Ça pu le verre brisé
Les Karchers assoiffées
Avalent la fumée
Lymbes de ce passé
Le sang inonde
Dedans ça continue
Au cœur à nue
Sous une cagoule
Sers les joues
Sers les dents
Nids de serpents
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Que sautent des bombes
Plus rien  - même pas une tombe
Une enfance affolée
Partie en poussière
Tout s’appelle misère
Passé torpeur
Encerclé de laideur
Ne pas applaudir
Ne pas s’accroupir
Apprendre à mourir.
Baoum !
La démocratie est tombée
Mon passé s’est effondré
J'suis Tombé
Sous les bombes…
...Libre mais sous les décombres.
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Vidéo de l'effondrement :
DESTRUCTION par explosifs de 10 tours du QUARTIER DES MINGUETTES, à LYON. Cet ensemble s'appelait le quartier Démocratie. Ironie du sort il fut détruit en quelques instants pour s'évanouir dans une fumée blanche... Nettoyée avec d'immenses Karchers...
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...