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Dans des tourbillons pourpres de léchures mâchurées;
Mon âme intestine ouvre ses brûlures mercurées.
Cure amère : dessins mornés de fleurs délaissées…
Curare aigre : vermillon de fracture oppressée.
Enfouis dans son ossuaire, traces obscures,
Engorgés de gravas mortuaires, crasses chlorures,
Engrangées, les crimes cachés naguère, vils serpents
Enragés, arpentent des cimes à terre : fiel huant.
D’immanentes immondices surgissent où l’aube se meurt,
De violentes cicatrices suppurent à sons de sueurs...
Le miroir de l’âme purulent renvois ses crimes.
Exutoires virulents : ces infâmes blattes rimes !
Sérum ailé se pose dans de fluettes ballerines :
Ses jolis mots. Infimes clercs d’aigues marines,
Affleurent ma peau de ses subliminaux Pétales,
De Délices fêlures m’enivrent. Un rêve bleu inhale…
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Commentaires
Bravo pour ce plus que sublime poème..
Le poème n'est pas mort né comme ces fleurs délaissées
T'a raison Sylphide, il ira loin ce gas lÃ
Bravo, Tom!
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