Combien de temps, Seigneur, sous ces murs abattus Peut-être t'as emporté mes frères et mes soeurs Avant que je ne vienne te retrouver enfin  Â
Sous tes amas de pierres resterai-je courbatue?
J'entends la vie là -haut, en bas ma foi se meurt
A espérer un signe traversant les clameurs.
Ne serais-tu dev'nu qu'un triste démolisseur?
J'espère qu'au moins tu as épargné mes enfants
Que tu les a sortis de cet air étouffant.
Je voudrais une faveur, ne pas mourir de faim.
Et toi peuple Haïtien qui subit la misèreÂ
Surtout ne péris pas  égrenant son rosaire.
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