L’effeuilléÂ
Les feuilles se déchirent méchamment.
Le vent agresse ces branches affolées.
L’arbre titube dans un désordre curieux.
Corps frisquet, l’esprit n’est que déroute.Â
Cependant l’image colorée apaise mes angoisses.
L’envol d’un espoir allège mes bras fatigués.
Je suis carcasse virevoltant dans l’inconnu.
Malgré tout, un ciel bleu chasse le grisâtre.Â
Les feuilles m’enveloppent d’une assurance inégalée.
Je respire avec satiété une certaine délivrance.
Terre fragile, j’endors mes incapacités
Humant l’insolence de mes propos.Â
André, épervier