De ce ciel dénudé à l'aube immaculée,
Où tout ne semble n'être en cette opacité
Que primaire naissance sans cesse retardée,
J'y ai le recherchant vu mon âme éclairée,
Par l'oracle des cieux ainsi démystifiés.
A l'encontre et semblable de tel illuminé,
Qui se peut voir un Dieu par les Champs Elysées,
Ne doutant pour toujours de n'avoir pas été.
Comme ce fou errant mon esprit vagabonde,
Dans les nuées du temps aux aspects de rotonde,
Ou le noir et le blanc ce peuvent se confondre,
Où dans cet océan j'y ai perçu nos ombres,
Qui indépendamment mouvantes unicités,
Sur la ronde du temps formaient un corps entier.
Que s'estompe le blanc au rouage intégré,
Son âme est la présente une ombre l'a voilée.
Point de nuit ni de jour, point de latent passé,
Qu'alimentant nos rêves d'images insensées,
Nous privent de l'espace, unique vérité.