LE MYSTERE TROP GRAND
 ÂFinalement délaissé par le néant
Cette maîtresse virtuelle
Qui me fit chavirer
Dans son ennui et sa macabre inertie
ÂPoussé par le vent fort de la folie
ÂJ’aboutis dans un mystère trop épais
Où je me protège
ÂLes jours où j’admire l’amour
Les nuits enivré par l’envie
ÂAyant enfin trouvé un port
Après une si longue odyssée
Difficile d’accès
ÂJe réside désormais
Dans un mystère si grand
ÂQu’il dépasse l’univers de notre entendement
ÂEt dans une explosion
Près d’une étoile
Où naquit mon hérésie
ÂJe suis émerveillé
Par le feu bleu sublime
De l’art concret
De mes rêves éveillés
ÂJe vénère le chant sage et sinueux
De la maîtresse de ses lieux
ÂJ’adore sa voix qui fuse
Comme la féerie d’un désir
Qui ne sera jamais capturée
ÂEt envoûté par la lucidité
Du beau et du vrai
ÂIl m’arrivera sans doute
De vous présenter
Un mystère trop grand
Un mystère si éloquent
ÂQu’il parle de lui-même
ÂEn mouvement dans l’harmonie parfaite et touchante de la poésie
 Âdimanche 21 décembre 2008
 Â