LE REVE BLANC
J’aime l’ardeur glacée
De ces hivers démodés
Saisons éclatantes des rêves blancs
Qui saupoudrent nonchalamment
La plaine obscurcie de nos envies
Qui préfèrent s’oublier et se blottir
Dans l’intérieur intime et pénétrant
De ces charmes discrets et passionnants
Je sublime souvent
Ces hivers nature et violents
Qui culminent comme un idéal pur
Sur la pérennité d’un sommet
A partir duquel
Slalome dans la poudreuse
Toute l’intensité d’un rêve blanc
Et je parcours toujours
Les frimas anciens
De ces hivers qui percutent
En écrivant le souvenir toujours efficace
De cet enfant que j’étais
Et qui dans un éclat de rire
Glissait sur la liesse
D’un rêve blanc illustré
Par mes jeux innocents
O Hiver rude qu’a été ma vie
O Rêve blanc qui l’a embelli
Je traverse serein votre transcendance
Quand logeant dans la rigueur
De mes mots clandestins
Abrité par leur chaleur
J’aime toujours acclamer
La nature encore plus belle et plus sauvage
Quand elle se vêt d’une neige indomptée
mercredi 7 octobre 2009