CONFESSION
J’ai dû tellement investir
Dans un désir d’amour et de liberté
Que mes baisers
Propulsés par une révolution
Trop violente et trop fière
Fracassèrent et embrasèrent
Un espace trop enclin
A la morbidité
J’ai dû tellement jouir
Dans la jovialité
D’un instinct de vie
Décuplé par ma poésie
Que
Ni la démence
Ni l’arbitraire
Ne purent accaparer
Le fol élan de ma vie
Et dans cette confession
Avec le recul de la sérénité
J’attends enfin la femme aimée
Semblable à un univers mélodieux
Qu’elle incarne si fort
Dans la maturation
De sa grande beauté
Apaisante et apaisée
Mercredi 12 août 09