LE VENT MERVEILLEUX
Mes mots ont sans doute été amenés
Par le vent merveilleux
D’une fée clandestine
Qui avait réussi à se disséminer
Dans mon imaginaire
Qu’elle dut juger parfait
Mes paroles ont sûrement été poussées
Par le souffle chaud
D’une damnée sidérante
Mystérieuse inconnue dans mon odyssée
Qui abrita sa grande beauté
Dans mon cœur rebelle et aventurier
Qu’elle recueillit
Dans un geste fin et si féminin
Et ses chants consolèrent majestueusement
Mon sort d’artiste maudit
Dans une rhapsodie spatiale
Où elle planta sa victoire
Dans la promesse de son fait concret
Et elle continue à être
Le sourire du nouveau monde
Qu’elle embellira sans cesse
Avec ses caresses d’allégresse
Inspirant un poète inédit qu’elle aimera
Annonçant une humanité libre
Qu’elle guidera
Avant de décrire
Son jaillissement fabuleux
Dans un désir sublime
Et son merveilleux
Tout en délicatesses
Anticipe le futur
Qu’elle enlace avec passion
Dans un accouplement absolu
En harmonie intégrale avec le réel
Et mes mots
Dans une lucidité façonnée
Par un orgasme émerveillé
Enivreront le reste de mes jours
Dédiés désormais
Au bonheur de son retour