La commode
 Elle ne désire plus n’être qu’une adorable commode
Avec de jolis tiroirs que l’ont ouvre et qui s’accommode
Un joli buffet qui de  valeurs enseignées
Dans le temps présent on l’air démodées
Délaissée dans un coin, elle s’est dépoussiérée
Avec ses jolis tiroirs, emplis de mouchoirs
Certaines âmes  tourmentées, Â
Sont arrivées leurs cœurs affligés
S’en s’ont retourné le cœur plus léger
Avec de beaux mouchoirs immaculés
Le tiroir à oreilles écoute encore vos chagrines
Lui-même ayant traversé des rives voisines
Il peut comprendre et accepter de vous écouter
Et vous dire que demain le soleil va briller
Le fardeau des autres, la commode a déjà donné
C’était son défaut d’accepter sans rien solliciter
Nul n’est parfait, la commode n’est point impeccable
Mais a su garder des rêves réalisables
Le tiroir de chagrin, elle l’a vidé de ses mains
Elle n’a nul besoin qu’il soit rempli demain
Par des malins ne donnant rien que d’autres chagrins
Elle l’a celé il est condamné
A rester fermer pour l’éternité
Le tiroir du passé est bien endommagé
Plus besoin d’y puiser les vieux griefs périmés
Elle a pardonné, elle avance sans se retourner
Quand au  tiroir du cœur, le plus tragique
Ou son cœur d’enfant reste magique
Restera ouvert à qui trouvera la clé
Afin de sourire sans larmes coulées
La commode  à vidé tout le périmé
Certains vont être étonnés, elle a bien changé
La commode a l’ancienne, redevient plus réelle
Sans cire, et dentelles mais bien naturelle
 Marie Juillet 2009Â