Souffrance d’un soir
Il y a de ses instants on voudrait être au firmament
Oublier pour un temps les souffrances de l’isolement
Mettre la clé sous le pallaisson, avoir un peu de rémission
Oublier famille et amis sortis de notre ancienne mission
Amnésique pour longtemps ça serais phénoménal
Plus d’informations qui nous rappellent le natal
Aucune musique idiote ou on pleure comme une sotte
Sur un air nostalgique ou c’est la panique
Voir nos enfants heureux, sans larmes dans les yeux
Sans trembler à chaque instant pour leurs vies en bleu
Ne plus penser à nous, à nos maux, nos infirmités
Et du regard sans pitié, garder notre fierté
Doit-on être handicapé pour nous faire respecter
Porter le voile de sainteté pour être honorée
Etre alitée pour découvrir vos soins
Etre hospitalisée pour des visites de soutien
Le monde est bien cruel pour nous pauvres mortels
Bonté et cœur entier, en évitant d’être manipuler
Par ses êtres sans foi que font beaucoup de dégâts
Il faut leur pardonner, mais les éviter…
Marie
Juin 2009