Miroir dis lui
Il avait dans ses yeux un merveilleux cadeau
Dans un miroir pourtant il détournait le regard
N’osant regarder le temps écoulé
Ou quelques rides marquées qui était une beauté
De celui qui enfant avait du bien pleurer
De cette famille ou tu es né
Il ne faut point renier
Tu avais besoin de tellement de baisers
De bras enveloppant toi qui n était qu’enfant
Comme je te comprends, moi qui ai vécu tout autant
C’était un autre temps ou il y avait beaucoup d’enfants
Pas de bras assez grands et la tétée qui attend
Tu voyais la famille devenir un chantier
Pour cette maman a peine reposée
Et ce père absent sans doute trop souvent
A gagner ses deniers pour donner la bectée
De ses deux amants qui s’aimait trop pourtant
Et devait assumer le rôle de parents
Sans sécurité ce n’était pas évident
Ils ont du rigoler tes copains du quartier
Et certes se moquer de cette belle nichée
De vêtements trop serré que tu devais endosser
Qui était déjà usagés par les plus ainés
Mais tu as percé et t’es bien débrouillé
Te serrais tu venger sur ce passé ?
Qui t’avais fait quelques peu chaviré…
Tu as gardé des traces et ne peu encore scruter
Bien en face de ton miroir cette belle beauté
Ton cœur est si grand remplis de serment
Tu aurais pu être un père bien aimant
Mais à cet instant je réveille tes tourments
Je suis sur ton chemin c’est le destin
Regarde donc cette fois le troisième œil qui est la
Et surtout ne te dissimule pas cette fois
Tes faiblesses que tu vois son un cadeau pour moi
Regarde-toi dans le miroir de ta vie
Reconnais-toi en cela, aime-toi
Je sais que cette femme que tu choisiras
Sera aimée de toi et choyée comme il se doit
Sois-toi avec ton sourire et ose choisir le reste de ta vie
Cette fois tu as grandis, tu es déjà un ami
Que de photos de toi je voudrais prendre ma foi
Avec tes yeux qui regarde en ton cœur
Qui illuminera un jour un nouveau bonheur
Marie
Septembre 2008