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Ô cœur.
Ou m’emmènes-tu ?
Arrête de m’empêtrer.
Dans d’autres histoires.
Arrête de t’agiter.
Tel un oiseau blessé.
Tu me faisais peur.
De l’amour on n’a fauché
Que les souffrances.
Et les douleurs.
Pourquoi ne pas vivre en paix ?
Sans regrets, sans remords.
Comme des papillons.
De champs en champs.
De fleur en fleur.
Sans savoir le jour.
Qui soit ni ses heures.
Bohémien la nuit.
Sur les cordes de ma guitare.
On chantera tous les chansons
Et tous les poèmes.
De Brassens, d’Aragon.
De breton et de Prévert.
En été comme en hiver.
Sans oublier le printemps.
Fou et charmeur.
Sans soucis on dormirait.
Comme des lords.
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Du songe au rêve.
Nous nous abreuvions.
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De la liberté et ses gaités.
Loin des entropies
Et des facéties. De cet univers.
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Arrête donc pauvre cœur.
Laisse-moi vivre à ma manière.
Pour la millième fois tais-toi et dors.
juin20 11
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