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A toi, qui de ma jeunesse.
De mes jours de mon temps.
De mes rêves, de ma timidité.
De ma folle passion.
Que tu les as prises
Pour une faiblesse.
Et que sans relâche.
Tu ne ratais jamais l’occasion.
De t’imposais et prendre
Toujours les devants.
Me contredire, m’enduire en erreur.
Et toi qui as toujours raison.
Toujours la même rengaine.
La même chanson.
On arrête ma gamine.
Chacun son chemin.
De tes caprices, de tes folies.
De tes scènes de jalousie
Pour un rien.
De tes interminables questions.
Qui pleuvaient sur ma tête à tort.
Et sans raison.
J’ai supporté trop ton manège.
Sans que tu comprennes.
Que j’ai un cœur, une âme.
D’un être humain.
Non un baudet que tu veux monter
Et dresser à ta façon.
On arrête ma gamine.
J’ai beau rêver et mon rêve.
S’n’est avéré que des illusions.
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