Aux regards complices que s'échangent deux cœurs nouveaux,
à la promesse d'un amour encore dans ses prémisses,
à ces sourires si jeunes, et au fond si seuls,
en quête de leur reflet dans le miroir de l'autre,
mon regard préfère s'attarder sur la tendresse de deux mains,
se serrant et se repliant l'une sur l'autre,
en suivant les sillons que le soc du temps partagé a creusé.
Sans même l'effort d'une étreinte,
la connivence de leur phalanges leur apporte la sérénité,
née des ombres et des lumières qui arpentent les coeurs apaisés.