Calligramme

Al Qods

A notre mère, battue, trahi, notre patrie, jardin des enfants libres issue des combats de la fratrie.

Le Berceau de l’étoile, descendue des cieux une loge où nos seniors ne devienent jamais vieux

Qui prétend être fidèle, mauresque et millénaire ? Jamais, tu n’as fléchie devant les hordes militaires !

Oublie t-on ton palmarès offensant les sataniques, ta persévérance et ta résistance contre les cyniques ?

Des convoies humanitaires, des dizaines de fois déguisés, précédent des charognards de passe-passe médusés

Sabres et grêlons ont rayés ta coupole sacrement doré, les sabots et chars on hantés ta terre longtemps labourait.

Je veux être comme un Voilier dans ta vie...
Un Voilier pour te porter où que tu aies envie,
Un Voilier pour te faire traverser vents et marrés,
Un Voilier pour te voire chanter, croire et t'marrer !

Un Voilier avec un mât plus haut que l'arc en ciel,
Un Voilier avec une quille plus profonde que l'océan,
Un Voilier avec une voile plus légère que le grand vent,
Un Voilier avec une cabine encor'plus brûlante qu'l'Soleil !

Un Voilier peint en blanc - bleu comme tes yeux
Un Voilier franc et  lumineux  comme tes sourires
Un Voilier catamaran  comme  l'âme  de tes délires
Un Voilier hors bords comme le creux de tes cheveux

Un Voilier fait pour te promener et partir
Un Voilier fait pour voyager et se découvrir

Si t'as le mal de mer, tu peux le regarder au port,
Une ancre solide s'est arrimée, il t'attend, il est fort.

Et si t'aime la mer, accroches toi au mât
Dur comme du fer, accroches toi à moi !


Un Voilier, qui t'attends au port, l'ancre attachée...

 

 



Ô

Paris,

Amoureux

En ton lieu

Vit au paradis.

Belle cité de France

  être île     belle plage

 Et si mer       est carence

La seine en est bien belle image


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Voilier
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Sous la quille laquée blanc
Glissent les eaux turquoise
Tandis que les nuages ardoise
Dans l’air chaud vont tremblants
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Les voiles claquent dans le vent
Quelques coryphènes paresseuses
Ondulent dans le sillage, gracieuses
Remontant doucement vers l’avant
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Le chaud éclat des cuivres éclabousse
La légère écume de doux reflets roux
Arrachant au pont quelques lueurs acajou
Tandis que faiblit le zéphyr qui me pousse
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N’aimant pas de ce monde les côtés trop amers
Je fuis sur mon bateau la compagnie des hommes
Spectre glissant sur l’eau dans son vaisseau fantôme
Jusqu’au jour où m’engloutira mon marin cimetière.
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Sur mon bateau je vais,
Aux vents mauvais,
Vers l’horizon
Sans raison.

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...