Au commencement était la muqueuse,
Des grains, archipels d'épidermes crâniens.
Le clos du fromage sous pression, liquéfié
Des yaourts périmés
Encore du lait fermenté diluvien migrant, du nasal aux alvéoles
Les chats baisent encerclés par un bombardement de signaux hors-équilibre
Aux aguets les chats errent, derrière l'usine où une graisse marine coupolise topologiquement ses fragments orientalistes et bouillent et boue-Yonne, ils fixent leurs fentes sur les raies et les sections des uretères des ivrognes et baisent sur les corps des moribonds.
Un cafard renversé est un divin voyeur qui fait hérisser les poils des mammifères castrés et organiques...trop organiques.
Le cafard renversé anime l'orchestre du cosmos, de ses pattes.
Battements et crimes, battements et collisions, aubes rouges pilotés par d’exquis appendices, sous les ongles, des dents, des dents sous les ongles pétris, sous les ongles une mousse…
Electrodes et dents rêvent d'électrons et de fruits pourris, de phénomènes de transport, de transfert, d’amour de transfert, de libération de cases quantiques, d'investissement d’états, de fétichismes spinotroniques.
Aube rouge à Tunis, soleil levant au thorax des bêtes.
"La nuit, quand tu te rases le crâne ma garce, quand les pinces transfigurent l'homogénéité de la distribution de tes dents et la mollesse de tes gencives, quand de ton lit je ne possède que les draps ternis, et l'humidité du souffle de tes auto-ébats, quand tu te chauv(inises), ô ma chauve aux dents spatialement délocalisées, quand tu me fais cocu ma tique anamorphosée, je dîne avec le cafard, me transfuse du lait fermenté, fantasme sur les batailles des chats pour imposer et baptiser de sperme leur territoire sexuel, déterritorialise mon être hors de tes racines mon cœur, et pleure l'aube à ton bestiaire mon amour et vomis l'été. Quand tu te rases le crâne ma garce, tu fais de moi un quark phallique, une infime fraction de charge masculine".
2.0 Passeport pour la sépulture. L'aube rouge est l'orgie des volatiles, les cafards dorment encore.
Encore des cris et d'autres mutilations bruitistes, jusqu'à ce qu'on oublie sur quel fragment de l'abdomen du cafard l'on a déversé notre semence.
Eschatologie
Derniers crépitements de sarabande, pieds non indolents esclaves d'entreprises, esclaves des aubes; contraction anale au vu de tes logorrhées; silence; roulette russe virtuelle; silence; puanteur; aube métallisé; s'abattre; la vie...