C’est dans la souffrance,
Et c’est dans l’émoi,
Que m’agitent mes sens
Et que je n’oublie pas.
C’est dans la douleur de mes nuits,
Mes trop longues insomnies,
Que je reviens à la vie,
Et je rejette l’oubli.
Lorsque l’on s’imagine la fin
Alors on se sent trop humain.
Et on ne peut l’oublier :
L’Homme est fait pour pleurer.
Alors dans mes songes,
Tout mes faux pas me rongent.
Et demain, j’en suis certain,
Ils me hanteront sans fin.
Septembre, en attendant,
Je te voyais si florissant.
Mais désormais c’est le néant :
L’Automne a pris les devants.
Le vent a tourné, sans m’emporter
M’a bouleversé et balayé,
Et il n’y a dans les parages
Rien que la suite des carnages.