NUIT BLANCHE
Deux regards se sont croisés
Sur le bord de la Meuse.
C’était un jour dégrisé
Quand à flot coule la gueuse.Â
La gaîté était présente
Dans le cœur pur des quidams.
Elle déambule souriante
Avec la grâce d’une dame.Â
Lui se traînant dans la foule
Et dans ses pensées enfui
Imagine un amour qui coule
Jusqu’au milieu de la nuit.Â
Chacun se voyant en ce jour,
Le rencontrer sur le chemin,
Son plus tendre et bel amour
Qui les unira.
C’est leur destin !Â
Ces êtres tellement semblables,
Qui sont pourtant si différents,
Ainsi pourront c’est indéniable
S’enlacer comme des amants.Â
Fusionnant dans l’étreinte
Hurlant d’un plaisir non feint
Laissant ainsi l’empreinte
Dans les draps blancs sans teint.Â