Ah! taire mon Angoisse, invisible au tourment
Mais d'une sensation pénible qui m'accable;
Quelle est cette inquiétude, étrange, inexplicable
Et qui fait de ma crainte, un fervent engouement ?
Ah! dire mon Angoisse, en des mots salutaires,
Ecrire de beaux vers avec les yeux du coeur
Et mon Angoisse et moi, en faire un joli choeur,
Par mes peurs sublimées, en mes nuits solitaires.
Ah! chasser mon Angoisse, à l'heure où ma quiétude
Entend sereinement emprunter le sommeil
Et goûter du clair jour, le Beau Songe vermeil
Avant qu'exonde mon Angoisse incertitude.
ANONA