Vivre sa vie, pauvre madone,
Pas mieux qu’un singe qu’on ovationne,
Est-ce là le fruit de mes tourments ?Â
Â
Que vaut mon âme qui s’emprisonne
Dans les vestiges qui polissonnent ?
Hume la fin : délassement !
Â
J’ai fait le choix, qu’on me pardonne,
De faire le pitre qui se questionne
D’autant de pièges, d’essoufflements.
Â
Laisser une trace qui m’empoisonne
Quel inconscient, marchand fumant