Coupe le souffle, rétrécie les artères, le tabac
Impose sa présence à l'humain défaillant au cri
Glauque s'écroule tel un pantin devant un gag,
Aspire son dernier bol d'air vicié, meurt en paria.
Rien ne sert de fumer sa vie, faut-il savoir griller
Entre deux taffes la vraie tige de son existence,
Tenir ses désirs, ses réalités sans aucun regret,
Tailler en marbrier ses heures bonheur à son profit,
Et terminer le parcours le cœur fatigué mais brave !
©Max-Louis MARCETTEAU 2008