Feu monsieur de l’amour, à sa veuve infidèle
Ne voulut pardonner et lui fit donc querelle.
Elle avait pour amant monsieur l’indifférence
Et pour autre coquin le bourgeois malveillance.
Feu monsieur était fou ! Fou d’elle évidemment
Il aurait tant voulu pouvoir stopper le temps
Le temps où elle était, croyait-il, amoureuse…
Mais il en est ainsi, la vie est bien trompeuse !
Feu qui voulait rêver, s’éveilla dans la nuit
Et sut à ses dépends qu’à trop clamer sa flamme
On termine toujours par y brûler son âme.
Feu veut se venger mais il l'aimait encore
Et ne put s'empêcher de le crier trop fort
... Dame amertume à lui finalement s'offrit.